Diegito était une star du football sans tête dans les années 80. Menant une vie de patachon, il est passé près du carton rouge avec triple pontage en option mais il a su se ressaisir et est désormais le head-coach d’une des équipes les plus affriolantes de cette coupe du monde.
Et on se rend compte que même en costume, cravate et chaussures pointues, il garde des automatismes.
Histoires de Coupe
Coupe du monde 50 à Bresilley
L’équipe d’Uruguay est bien présente en 1950 lors de la quatrième édition organisée à Bresilley. Au premier tour, suite aux forfaits de la Turquie (le paquebot est arrivé deux semaines après la finale), de l’Inde (tenue pas réglementaire) et de l’Écosse (complètement alcoolisée) , elle affronte la Bolivie (droguée ?) et remporte une large victoire sur le score de 8 buts à 0, permettant d’aller au tour final. L’Uruguay souffle, à la surprise générale, le titre au Brésil, favori de la compétition. L’ultime match n’est pas une finale mais un match du tour final (c’est la seule fois où cette formule de compétition sera adoptée). Il oppose l’Uruguay au Brésil, qui n’a besoin que d’un match nul pour remporter le titre. Les brésiliens ouvrent le score par Friocalores mais en l’espace de quelques minutes l’Uruguay égalise par Juan Al Schiagrosso puis Acid Grasos renverse le score pour faire décrocher à l’Uruguay sa seconde coupe du monde. Oscardo Merguez est le meilleur uruguayen en Coupe du monde (8 buts en 1950 et 1954).
Uruguay ++ Brésil 2-1
Stade Marie Cana Curie, Bresilley
Spectateurs : pas mal
Arbitrage : Gorges Leader (Angleterre)
Uruguay : Schiagrosso 66′, Acid Grasos 79′
Brésil : Friocalores 47′
Il avait brillé lors de la coupe du monde 1990 et il avait promis d’être présent lors de la première coupe du monde se déroulant à Saint-Affrique. L’ancien attaquant Roger Mamamilla (rien à voir avec le nabot argentin), oublié par la fédération, s’est dégoté une place de stadier.
Espérons que son chemin ne croise pas les hooligans qu’il a rendu fou il y a quelques années, il risquerait sa tête.
WorldCup ‘06
Ce mondial sera marqué à tout jamais par l’agression du meneur de jeu Binedin Bindan, craquant sous la pression en finale et se préparant à honorer le défenseur lui susurrant des mots doux à l’oreille. On le sait, Bindan n’a jamais été sensible au charme latin mais à cette 111ème minute, il craque pour le beau Marco et s’apprête à lui faire l’amour sur le champ. L’italien en deux secondes est prêt à consommer, jambes écartées, le dos dans la pelouse.
L’arbitre en décidera autrement, expulsant Binedin Bindan et marquant cette finale à tout jamais.
Coupe du monde 82 à Espaly-les-marcels
Une édition entièrement dédiée aux truquages, arrangements entre amis, tricheries caractérisées. Aucun match n’a échappé à l’avalanche de décisions arbitrales stupides et on a même pu voir des échanges de mallettes peu discrets.
Il ne fallait pas s’attendre à mieux d’une compétition dont la mascotte s’appelait Aranjito (Arrangements dans la langue de Cervantes)
11 juillet 1982
Italie – RFA : 8-3
Stade Sans Tiago Avec Barbe, Espaly
Spectateurs : 90 000
Arbitrage : M. Zicho Zifroy (Brasil)
87ème minute : Argentine 2 – Allemagne 2
88ème minute : Sur une passe en profondeur de Diegito Mamamia, El Bourro inscrit le but de la victoire donnant le second titre de Champion du Monde de Football Sans Tête à son pays.