Après la faillite de 2002 (les contrats publicitaires, les triples portables, les melons gros comme des pastèques, la blessure de Dieu, etc …), la France récidive et se fait balader par l’équipe des Sombreros.
Le capitaine Patriste-Aivray s’emmerde prodigieusement et attend la fin du match en chiant sur le gazon, courir c’est trop fatiguant. Pourtant l’ambiance était bonne, le groupe vivait bien le premier match nul.
Quant au goal, il plonge à tort et à travers, pour rattraper les grossières erreurs de ses petits camarades de la défense. Spiderman n’était pas suffisant malgré tout sur ce match pour éviter la défaite.
Il ne reste plus qu’à attendre pour voir de quoi l’avenir sera fait. La FFST renouvellera peut-être son lot de cerveaux afin de doter son équipe de joueurs capables de réfléchir en cours d’action.
Belle opposition de style ce soir entre une équipe pratiquant un football alerte, vif, tout en dévouement et en don de soi, tourné vers l’offensive et une autre lourde, apathique, sans saveur. Vous l’aurez compris, les brésiliens n’avaient pas que peu de chance de l’emporter mais heureusement pour eux, la glorieuse incertitude du sport les a aidé à surmonter l’obstacle de notre glorieuse équipe de la république populaire. Nos prospères camarades ont donc laissé les danseurs de samba se ridiculiser pendant une mi-temps, offrant un impérissable mur à leurs attaques. Même le coach brésilien, l’ancien joueur Unga Unefye, ne savait plus où donner de la tête à tel point qu’il n’arrivait même plus à diriger ses propres mains. Les brésiliens étaient pris dans une véritable nasse d’abnégation pour
l’édification d’une équipe riche et puissante, leur joueur vedette se retrouvait dans la merde (en brésilien Caca balle au pied). Finalement, après avoir laissé les brésiliens marquer 2 buts, notre glorieuse équipe s’est décidé à jouer et à marquer un but somptueux suite à un mouvement digne des plus belles offensives de notre glorieux père à tous Kim Il Sung. On lit sur le visage du buteur la joie de celui qui a tout donné à sa patrie dans la continuité de la tradition de grand essor révolutionnaire chère à notre leader Kim Jong Il, par ailleurs créateur fashion de nos tenues d’un rouge immaculé.
